Dur réveil après une soirée vraiment fantastique hier soir à Forest National. 6e concert de Cabrel et certainement le plus riche, le plus émotionnel, le plus rock. Des Roses et des Orties est un album qui valait bien une tournée comme celle-là.
Set-list comme précédemment avec une entrée en matière parfaite, samedi soir soir puis des roses et des orties qui prend aussi une nouvelle dimension. La musique est d'une richesse dingue avec violon et accordéon qui m'ont littéralement fait planer. La machine se met en route, avec un Francis un rien plus bavard que d'habitude. Assis sur le rebord du monde, la corrida, des hommes pareils sont les premiers titres qui me reviennent à l'esprit mais c'est en oubliant plein d'autres. La robe et l'échelle connaît un beau succès dans le public que j'ai trouvé par contre un petit peu mou. Mais mettre des places assises sur le parterre n'aide pas à l'ambiance non plus. De toute façon, le concert ne demande pas cela. C'est un peu une introspection que demande l'écoute du concert. On participe avec le coeur plus qu'avec les jambes. Il n'empêche que dans les tribunes on voit quelques personnes perdent patience et danser comme dans les concerts de Johnny. Les plus âgés restent sagement assis ;-)
Le final est de fou. Sur encore et encore, Paganoti fait discretement signe de s'approcher de la scène en 10 secondes la fosse se lève et on retrouve l'ambiance rock de la tournée Sarbacane. J'ai adoré. Les morceaux rock s'enchaîne (Sarbacane, Haute Savoie). Francis revient avec mademoiselle l'aventure. Lui à la guitare et accompagné au piano. Avec une lumière venant de derrière laissant Cabrel dans l'ombre. Viennent encore rosie et bayou. Il termine seul avec son yukulélé et je l'aime à mourir.
Du très très grand art. Parole d'habitué de Forest National.