Petit récit de l’enregistrement à RTL !
C’était, ai-je vraiment besoin de le préciser, génial ! Un tout petit studio pour 6 chansons live, avec les musiciens au grand complet ! !
On a ainsi eu droit à La robe et l’échelle, Des hommes pareils (sans le long solo final de Freddy Koella malheureusement
), le Chêne-liège, Né dans le Bayou, Sarbacane (à fond les guitares cette fois !
) et… Les chemins de traverse en duo avec Bénabar !
Voir les artistes chanter et jouer à quelques mètres de soi, c’est quand même vraiment unique : on a l’impression de recevoir les notes, les mots, les émotions, beaucoup plus fort ; et on voit la complicité, alors quasiment palpable, qu’il y a entre les musiciens sur scène : les sourires, les regards, les petits signes d’approbation…
J’avais vu de loin le spectacle au Zénith de Rouen, d’un peu plus près au Palais des Congrès, et là j’ai vraiment hâte d’être à mercredi pour y assister du deuxième rang et retrouver en version longue ce que j’ai eu la chance d’entrapercevoir ce soir !
Il ne s’agissait toutefois pas d’un mini-concert en continu : les chansons étaient entrecoupées d’interviews et de petites surprises. Rien de bien nouveau côté interview, un Francis égal à lui-même : tranquille, pince sans rire, pas très démonstratif. On a évoqué l’album, les rencontres d’Astaffort, le rugby, la tournée et les Enfoirés avec Bénabar (Francis n'y sera pas cette année, c'était à prévoir). Bénabar qui était d’ailleurs le premier invité surprise. On n’a pas réussi à joindre par téléphone le second (Abdelatiff Benazzi), le troisième s’est exprimé via un enregistrement (Laurent Voulzy) et les derniers, en chair, en os et en musique n’étaient autres que… le duo Grim !
Sylvain et Cédric ont interprété live leur single « Rien ne dure » et ont repris seuls « African tour », en piano-voix. Bien rodés sur leur propre titre, mais un peu plus tendus (surtout Sylvain) sur African tour, qu’ils ont joué un peu vite, j’ai trouvé : il faut dire qu’avoir l’auteur-compositeur-interprète de la chanson juste derrière soi, ça ne doit pas être simple !
Sylvain m’a bien fait rire quand il s’est approché du micro pour chanter et qu’il s’est rendu compte qu’il devait le baisser d’au moins vingt centimètres pour l’atteindre lol, ce qu’il a fait avec une petite grimace comique ! Encore un bon coup de pub pour eux, en tout cas !
Les autres petites surprises, dont on retiendra surtout le côté hilarant, consistaient en un montage de propos tenus sur Francis par des gens dans la rue : à quoi ils l’associent, un souvenir sur une chanson. Avec en point d’orgue un concert de fausses notes lorsqu’on leur demandait de fredonner un titre ! Francis tentait de rester imperturbable, mais il n’y est pas toujours arrivé !
L’émission s’est conclue sur la remise officielle du prix et ça a été l’occasion de voir et d’entendre brièvement des gens très importants dans la carrière de Cabrel, mais qui apparaissent rarement, comme Charles Talar. Ca faisait un peu réunion de famille, c’était sympa !
A la fin de l’enregistrement, Francis s’étant attardé un peu pour signer des autographes, je me suis approchée, mon album à la main (enfin, le sien plutôt lol !). Il le prend, plante son regard bleu droit dans le mien avec un grand sourire et moi, un peu surprise… je ne trouve rien de mieux à faire que de piquer du nez sur le disque ! Je ne pensais vraiment pas être aussi sensible…
Bon, je relève quand même les yeux pendant qu’il signe, le temps de lui dire que le concert de mardi était fantastique !
Et dernier petit cadeau : je me suis également fait dédicacer l’album par Sébastien Bramardi! On a discuté une petite minute, pendant qu’il rangeait sa console. Ca m’a fait très plaisir et à lui aussi apparemment !